lundi 5 février 2018

Les migrants Poème de WARSAN Shire

Fille de migrant WARAN SHIRE se souvient Personne ne quitte sa maison
A moins d’habiter dans la gueule d’un requin
Tu ne t’enfuis vers la frontière
Que lorsque toute la ville s’enfuit comme toi.
Tes voisins courent plus vite que toi
Le goût du sang dans la gorge
Celui qui t’a embrassé à perdre haleine

Interview de Matéi Visniec

Les migrants Poème de WARSAN Shire

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